Le positionnement géographique
Saint-André-de-Kamouraska bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle. La municipalité est accessible par les routes touristiques – la Route des Navigateurs et la Route des frontières. Le village fait aussi partie du réseau des Haltes marines dont le site du parc de l’Ancien-Quai de Saint-André-de-Kamouraska constitue une des stations pilotes. La Route verte traverse la partie centrale du village.
Saint-André-de-Kamouraska fait partie de la région touristique du Bas-Saint-Laurent et son territoire inclut la quasi-totalité de l’archipel des îles Pèlerins.
Accès routiers
Accès facile par la route 132 et l’autoroute 20.
Situé à 411 km de Montréal et 175 km de Québec, Saint-André-de-Kamouraska est facile d’accès par la route nationale 132 et l’autoroute 20.
Visite vidéo
Émission Plaisirs d’été au Kamouraska 002 de TVCK diffusée le 24 février 2015.
La municipalité de St-André-de-Kamouraska et les trésors de son église, le Jardin des Pèlerins et une excursion à l’île aux Lièvres. Les deux animatrices vivent également une initiation à l’escalade et dégustent une bière à la microbrasserie Tête d’Allumette.
Le Chemin des Navigateurs
Route de pèlerinage annuel où Saint-André-de-Kamouraska offre l’hébergement aux marcheurs du Chemin des Navigateurs, le chemin de Compostelle du Québec!
Lors de la saison touristique, des dizaines de pèlerins s’arrêtent alors au village pour s’y reposer, y rencontrer les villageois et profiter de l’exceptionnel environnement naturel et de la richesse du patrimoine bâti.
Les attraits naturels
Les montagnes (monadnocks)
Ces buttes rocheuses (petites montagnes) sont composées d’un roc si dur – l’orthoquartzite – que même des millénaires d’érosion n’ont pu les abaisser au niveau des sols environnants plus tendres. À l’ouest du village, ces formations créent une chaîne aux escarpements impressionnants, tandis qu’au centre, on observera que l’église est ancrée à l’extrémité d’un monadnock qui la met ainsi à l’abri des vents dominants.

Le fleuve et la batture

Sur le littoral, la batture de Saint-André-de-Kamouraska couvre une distance de 13,5 km. On y accède par le parc de l’Ancien-Quai dans le secteur du village, et par la halte écologique de la SEBKA (Société écologique des battures du Kamouraska) à l’ouest.
Le Parc de la Madone
Ce lieu de recueillement et de paix est situé à l’écart du village, dans un écrin de verdure, près d’une petite chute. On y accède par le chemin de la Madone, situé juste derrière l’église. Dédié à la Vierge, il a été rénové et est entretenu par une équipe de bénévoles.

L’aboiteau

Ce réseau de digues avec clapets protège le village et les terres agricoles des grandes eaux (marées). Cet ouvrage important occupe la majeure partie du littoral de Saint-André-de-Kamouraska et du Kamouraska. À Saint-André-de-Kamouraska, l’aboiteau fait environ 6 km et est utilisé comme sentier pédestre par les résidents. La hausse du niveau des eaux a conduit en 2012 au rehaussement de la digue.
L’archipel des Pèlerins et l’île-aux-Lièvres
L’archipel est formé de cinq îles, soit d’ouest en est, le Petit Pèlerin, le Long Pèlerin, le Pèlerin du jardin, le Pèlerin du milieu et le Gros Pèlerin. Selon une légende, à certaines heures du jour ou dans le brouillard, l’archipel montre des silhouettes de pèlerins cagoulés avançant péniblement sur le fleuve. Ces îles sont gérées par la société Duvetnor qui en assure la conservation. Cette dernière encadre aussi les activités de cueillette du duvet de l’eider (canard sauvage). L’organisme offre des croisières-découvertes à l’Île-aux-Lièvres qu’englobe le territoire de Saint-André-de-Kamouraska.

La SEBKA (Société écologique des battures du Kamouraska)

La SEBKA est un organisme sans but lucratif qui se consacre à la mise en valeur du milieu naturel. Elle offre plusieurs activités de plein air : camping, randonnée, escalade, kayak de mer. Elle œuvre depuis plus de 35 ans à la protection et à la mise en valeur de ce territoire.
La SEBKA permet à sa clientèle de profiter des richesses du Bas-Saint-Laurent : découverte, histoire, observation et détente dans un des plus beaux décors du Québec.
Le patrimoine bâti
L’église historique
Son église, la plus ancienne du Bas-Saint-Laurent et de style Récollet, occupe une aire patrimoniale reconnue. Aussi, plusieurs résidences d’époque (les maisons Desjardins, Canac-Marquis, Michaud, et autres) se succèdent de part et d’autre de la rue principale (route 132 dite Route des Navigateurs).

Le parc de l’Ancien-Quai, son petit phare et son aire de jeux

L’ensemble est situé à la jonction de l’aboiteau et de la jetée qui conduisait autrefois au quai de Saint-André-de-Kamouraska. Des panneaux renseignent les visiteurs sur la faune et la flore des battures. Accessible par la rue du Quai, on peut en saison y observer le rassemblement des oies blanches.
Le petit phare construit sur la jetée rappelle celui de Saint-André-de-Kamouraska aujourd’hui disparu qui se trouvait sur une des îles de l’archipel, le Long Pèlerin.
L’aire de jeux se présente sous la forme d’une goélette échouée nommée Et Vogue Aimée. L’œuvre originale du sculpteur François Maltais rappelle le passé maritime du village ainsi que les grandeurs et misères de la navigation sur le Saint-Laurent. L’installation est consacrée aux enfants qui font l’avenir de la communauté.
La Vieille-École – « la Maison culturelle Armand-Vaillancourt »
L’ancienne école du village se trouve en face de l’église. Elle date de 1937. École élémentaire au début, elle servit de bureau municipal, de marché aux puces puis de centre d’initiatives culturelles et touristiques.
En 2003, la Vieille-École est vendue à la Fondation Armand-Vaillancourt pour devenir en 2011 la Maison culturelle Armand-Vaillancourt, centre de diffusion artistique. Aujourd’hui, ce bâtiment d’époque est ouvert aux visiteurs de juin à octobre. On y retrouve un café-exposition où ont lieu régulièrement des ateliers artistiques pour tous les âges. De plus, il y a deux salles d’expositions d’art actuel à l’étage. Elle incarne un bel exemple de revitalisation d’un espace patrimonial.

Le patrimoine naturel
Les ormes de Camperdown
Sur le terrain de son église historique, s’élèvent des arbres qui font honneur au milieu naturel déjà riche de la localité. Deux arbres dits champions s’imposent. Il s’agit d’ormes glabres de Camperdown! Offerte en 1930 par le notable de l’époque, M. Charles-Alfred Desjardins, industriel, cette variété avait été développée en Angleterre, dans la ville de Camperdown, par greffage. Cet orme ne se reproduit que par greffe sur le tronc de l’orme de Wych et non par semences. Héritage de l’époque victorienne! Au Québec, on compte à peine quelques spécimens très âgés de cet arbre magnifique. Maintenant attaqués par des insectes ravageurs, ces arbres sont appelés à disparaître. En 2013, le premier à mourir, transformé en œuvre d’art par l’artiste Josée Bourgoin, a retrouvé une seconde vie.

La culture de la prune de Damas

La Maison de la prune est une entreprise familiale qui a fait renaître l’une des plus anciennes traditions horticoles de la Côte-du-Sud, soit la culture du prunier de Damas. La famille De Blois-Martin a mis vingt ans à restaurer un verger développé en 1840 par un grand marchand rural, Sifroy Guéret dit Dumont.
La prune de Damas est l’une des plus vieilles variétés connues et appréciées en Occident. On la signale en Méditerranée à l’époque romaine. Les Croisés l’introduisent en Europe du Nord au Moyen-Âge. Champlain et les Récollets l’introduisent en Nouvelle-France dans les années 1620. Bien adaptée au climat maritime de l’estuaire du Saint-Laurent, la prune de Damas, variété bleue ou jaune, se répand ensuite le long du littoral à partir de la fin du XVIIIe siècle. La culture du prunier deviendra même une activité commerciale importante des comtés de l’Islet et de Kamouraska au tournant du XXe siècle. On y dénombrait alors pas moins de 200 vergers, pour une population de plusieurs dizaines de milliers d’arbres fruitiers.
Les activités
On pratique plusieurs activités : la randonnée pédestre et l’observation panoramique (batture, fleuve et montagne), l’escalade, le kayak, le vélo, le camping. En hiver : le ski de fond, la raquette, le patinage, la motoneige.



